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Astuces, Tactiques et Stratégies

Les dangers du combat urbain

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Les CQB (Close Quarter Battle) ou CQC (Close Quarter Combat) ; est aussi bien une technique d’engagement de combat avec arme à courte distance, qu’une pratique de combat rapproché. Très souvent, et moi le premier, nous parlons de CQB ou CQC pour parler d’un lieu de combat fermé et donc par extension de combat urbain. Mea Culpa..

En résumé le CQB est défini comme un ensemble de tactiques d’assauts, de procédures et de techniques employées par une petite équipe de combat pour les engagements rapprochés.

Spécificités liées au milieu urbain

Avant de parler de CQB, parlons du milieu dans lequel ces techniques s’opèrent : le milieu urbain. En airsoft, il est parfois difficile de trouver un terrain en zone urbaine. C’est même un espèce de fantasme pour un certain nombre de joueurs.

Si jamais vous n’avez jamais joué dans des bâtiments (habitations, infrastructures, zones industrielles, etc) je vous conseil une société bien connue des pratiquants qui est spécialisée dans l’organisation de parties d’airsoft en milieux urbains. Je parle évidemment de la société Wild Trigger.

Le milieu urbain est une zone très complexe à appréhender. D’une part par l’architecture qui sera toujours différente d’un bâtiment à un autre, et d’autre part à cause des facteurs que nous allons vous présenter ci-après.

A l’époque, j’avais entendu lors d’une formation (et je ne me souviens plus des statistiques exactes) que lors d’un seul assaut en zone urbaine on avoisinait entre 50 et 100% de perte. Et qu’en cumulant les assauts on tendait forcément vers les 100% de pertes, même avec des professionnels.

Autrement dit, 1 mec contre 10 planqué dans sa forêt, c’est pas gagné. Alors que 1 mec retranché en zone urbaine contre 10 mec ….

Qu’il n’y ai aucun doute, le combat en milieu clos c’est la boucherie assurée. C’est pour ça que dans la vraie vie ce type d’opération est réservée à des unités spécialisées : GIGN, RAID, 1er RPIMA, etc. Vous n’avez qu’à essayer d’ailleurs 🙂 Faîtes une journée entière sur une partie en zone urbaine et vous me postez un p’tit commentaire si vous ne prenez pas une seule bille 🙂

 

Les dangers en zones urbaine

Pour évoluer en milieu clos, il vous faudra des compétences techniques en CQC. Ces techniques sont très difficiles à acquérir. Par contre, le point sur lequel vous pouvez rapidement progresser c’est la connaissance des risques liés à cet environnement très particulier !

 

 

Un environnement multidimensionnel

Contrairement aux espaces ouvert, les zones urbaines sont multidimensionnels. Il faut systématiquement se dire que le danger peut venir de devant, derrière, de droite ou de gauche, mais aussi du haut et du bas ! Le danger peut même venir de plusieurs niveaux de plateformes ou d’étages.

Si vous vous déplacez dans la rue, entre un bâtiment de 2 étages et un bâtiment de 4 étages, vous devez garder à l’esprit qu’il y a potentiellement 9 niveaux qui peuvent avoir une vue sur vous et vous engager.

(pour le calcul : la rue compte comme un niveau, les 2 étages et le RDC du 1er bâtiment pour 3 niveau, et les 4 étages et le RDV du bâtiment B pour 5 niveaux).

 


Un environnement exigu

Les milieux clos sont par définition exigus et restreints. On ne voit pas venir les choses au loin. Tous les espaces sont à prendre en compte spécifiquement ce qui ralentit votre progression et vous expose pièce par pièce – sans exception.

L’entrée va nécessiter un contrôle, le salon à droite également, le couloir au fond aussi, les WC bien sûr et le couloir pareille, sans compter les 2 chambres de l’étage aussi . Chacune de ses pièces fait entre 10 et 20m². Chaque espace est susceptible de cacher un ou plusieurs adversaires retranchés.

Si les choses se passent mal, la fuite vous expose de nouveaux aux coups. Ce type d’environnement est très spécifique et incroyablement compliqué à aborder contrairement à un hangar de 300m² qui vous offrira une plus grande visibilité.


La luminosité

L’intérieur des bâtiments sont rarement, ou très mal éclairés. Les zones d’ombres sont présentes dans presque chacune des pièces.

Les caves, zones souterraines, parking ou greniers sont le plus osuvent dans l’obscurité la plus totale. Équipez-vous en conséquence.

Les zones les plus sombres c’est le paradis des cachettes. Si un adversaire est là, se sera sans nul doute dans un des coins .


Les angles morts

 

C’est comme pour le permis de conduire. Rappelez-vous votre moniteur d’auto école qui vous rabâche de regarder dans le rétroviseur et de tourner la tête. Et bien quand vous passez une ouverture c’est exactement ça ! II faut aussi tourner la tête et contrôler réellement l’angle mort.

Soyez bien conscient que votre adversaire ne vous attendra jamais au milieu de la pièce. Je me souviens encore de ce mec tellement au fond de son angle dans l’obscurité que nous n’avons pas vu moi et mes copains. On avait pourtant tous eu la sensation de vérifier le coin avec notre vision périphérique. Et bien non, le mec était dans l’angle mort ! Il était content. On a eu honte 🙂

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les débris au sol

 

Les débris au sol, cailloux, tuyaux, vieux radiateurs rouillés, clous, faux plafonds, etc, sont des risques potentiels à prendre en compte.

Risques de vous faire repérer si ovus marchez dessus ou les déplacez. Risques de cacher un piège. Risque de vous blesser.

Les trous dans le plancher, ou trappes de maintenance, cage d’ascenseur sont des dangers également ! Cheville foulée, fracture, plaie ouverte ne sont pas des cas isolés en partie. Regardez bien ou vous mettez les pieds et ne vous précipitez pas ! C’est comme ça que les risques arrivent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les distances d’engagement raccourcies

Si nous prenons une pièce moyenne, disons 15 m², nous comprenons que les distances d’engagements seront très courtes.

Des contacts au corps à corps, à 10 ou 15 mètres, c’est très très rapide. Vous n’avez généralement pas le temps de tout voir, de tout analyser que vous avez déjà une bille qui vient vous rappeler à l’ordre.

Nous en avons déjà parlé : c’est par ici : ARTICLE DISTANCE ENGAGEMENT 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le son

Vous vous rappelez quand vous entendiez les voisins en train de s’envoyer en l’air dans votre ancien appartement ? Bah là c’est pareille, sauf qu’il n’y a parfois plus de portes, plus de fenêtres, des trous dans les murs, et que les voisins sont remplacées par Marcel et ses 12 potes qui progressent comme des éléphants 🙂 Bon OK c’est moins érotique .. pardon.

Sur ce type de terrain le son ne porte pas extrêmement loin du fait des murs, mais on entend excessivement bien tout ce qui se trouve à proximité. Faîtes attention à vos déplacement, et ce sur quoi vous marchés, attention aux portes qui grincent, attention à votre équipement qui fait parfois du bruit, attention à vos communication et vos moyens radios.

Le son est votre meilleur allié en milieu clos !

 

 


Le rebond sur les murs

En airsoft, le combat en milieu clos est aussi jouissif que pénible. En cause les rebonds des billes sur les murs. Pendant les échanges les plus chauds, quand ça avoine bien comme il faut, il pleut littéralement des billes. Il se peut qu’il soit difficile de faire la différence entre un tir direct qui vous élimine et un tir indirect par rebond. Sachez vous placer en conséquence si possible afin d’éviter les rebonds dans le dos – ou les fesses 🙂


Les ouvertures

Les ouvertures sont les trous dans les murs, les fenêtres, et les portes. Chaque ouverture présente le risque qu’un adversaire soit dans l’espace d’à côté. Chaque ouverture doit être systématiquement abordée et traitée de façon précise afin de vérifier la présence, ou non, d’un adversaire, et réagir le cas échéant. Les ouvertures peuvent être soit ouvertes, soit fermées.

Se précipiter à travers une ouverture ouverte, ou en passant devant sans vérifier, ça fonctionne que si il n’y a personne. Si un adversaire vous attend c’est terminé pour vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les couloirs

Dans un couloir, on vous voit de loin ; dans un couloir, vous êtes une belle cible ; dans un couloir, il n’y a généralement pas de quoi s’abriter.

Pas la peine de vous faire un dessin, ne vous faîtes pas allumer dans un couloir ! Ne traversez pas un couloir avec tout votre groupe sans appuis ! Ne vous arrêtez pas pour réfléchir ou discuter au milieu d’un couloir ! Je vois ça à chaque partie 🙂

Un couloir, ou un corridor, doit être considéré comme une zone à découvert, une zone propice aux embuscades, une zone dangereuse ! Prenez systématiquement vos précautions !

 


La concentration d’ennemis

Les zones urbaines où nous pouvons jouer restent limitées. C’est pas non plus le CENZUB ! Et une partie peut accueillir jusqu’à une centaine de joueur selon les organisateurs et le terrain. En gros : un espace limité pour un nombre de joueurs conséquents.

Donc ça donne une concentration très importante d’adversaires avec un ratio de joueurs par pièce dangereux. C’est la raison pour laquelle il est très difficile d’évoluer sur ce type de parties et de prendre plaisir à évoluer discrètement.

Vous risquez littéralement d’en prendre une à chaque seconde.


Les escaliers

Monter, descendre, prendre ou tenir un escalier sont des actes spécifiques et très techniques. Les étages supérieurs auront toujours un avantage sur ceux du dessous. Les escaliers sont également des points d’affrontement réguliers en partie. Plutôt faciles à défendre, ils constituent le plus souvent un point de blocage pour les assaillants. Il n’est pas rare de voir une équipe interdire l’accès à une équipe adverse. Le matériel a disposition (bouclier, grenades, fumigènes) aura un rôle décisif à jouer pour tenter de débloquer la situation. A défaut un appel à un orga pour fluidifier la partie..

Mon conseil, en cas d’attroupement à un escalier, passer votre chemin ; restez mobiles et fuyez le contact !


Le mobilier

Le mobilier est source de protection. Derrière les plus gros éléments vous risquez de voir apparaître un adversaire. Armoire, canapé, table, fauteuil, etc sont autant de zones de dangers qu’il vous faudra vérifier.

Imaginez un meuble de cuisine en hauteur. Sachez qu’une petite joueuse avait réussi à se cacher à l’intérieur et lorsqu’une petite équipé rentrait dans la pièce visiblement vide, elle entrouvrait son placard et les sortait tous….

Le mobiler n’est pas qu’un moyen de protection, il peut être placer là délibérément pour de multiples raisons : vous faire emprunter un chemin précis, détourner votre attention, vous ralentir, cacher un piège. Restez donc au aguets et ouvrez l’œil.


Les billes au sol

Les zones urbaines sont des terrains rares et appréciés. Donc fortement exploités. La plupart d’entre eux sont littéralement recouverts d’une couche de billes de 6 mm. Une bille ce n’est rien. Mais un tapis de bille c’est une patinoire.

En tant qu’orga, à chaque rappel de sécurité concernant les billes au sol je faisais rire les joueurs. “Attention au billes par terre. Ça glisse !

Et a chaque début de partie tout le monde s’élance dans tous les sens et dans les 3 premières minutes de jeu je pouvais être certain de voir un bonhomme les 4 fers en l’air ..

Donc oui, des centaines de billes au sol ça glisse, et ça peut être dangereux !


En conclusion

En conclusion c’est bien ce que je vous avais dit. Le combat en milieu clos c’est la boucherie. Entre le nombre de joueurs/pièce, toutes les spécificités techniques à prendre en compte, les multitudes de cachettes possibles, la rapidités et la proximité des échanges, vous n’aurez aucune chance de survivre 🙂 Mais c’est aussi ça le challenge, s’améliorer, encore et encore !

 

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Mener un interrogatoire

Il est du devoir des organisateurs de veiller à l’intégrité physique et morale des joueurs. Mettez en place des règles régissant l’utilisation de moyens physique et psychologique pour soutirer des informations.

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Avertissements !

La mise en place des interrogatoires au cours d’une partie de Milsim / RP (Rôle Play) doit être signalé à tous les joueurs avant le début de la partie et s’assurer que tous les joueurs ont bien compris ce que ça implique en termes de gameplay, aussi bien pour eux (leur personnage) que pour les personnels qui effectueront les interrogatoires. (Émargement à faire signer par exemple).

Un interrogatoire en version « light », « airsoft », ne sera évidemment pas aussi poussé qu’un vrai, impliquant des agents expérimentés, fins psychologues, et surtout dont c’est leurs métiers de vous faire cracher votre pastille ; à savoir des renseignements susceptibles de contribuer au succès d’une opération sur le terrain … ou de vous compromettre en balançant vos ptits copains pour déjouer une opération à vous.

Sachez cependant que personne n’est parfait, personne ne réagit de la même façon et que par conséquent :

  • Une personne peut être plus sensible rien qu’au fait d’être désorienté, stresser, fatigué, « malmené » pour le RP, que cela peut avoir des répercussions sur son retour à la normal voir vie civile. Psychologiquement ça peut être dur pour certaine personne.
  • Une personne souffrant d’asthme peut avoir une crise et que si personne n’est compétent à ses cotés voir de lucide pour voir que la personne ne joue pas la comédie peut lui être dans le pire des cas fatal !
  • Les épileptiques peuvent aussi faire des crises impressionnantes pour les non habitués
  • Les personnes prenant leurs rôles « trop à cœur » peuvent se montrer violentes voir sadiques ; il faut impérativement les écarter et les raisonner ! Ce n’est un jeu pas un théâtre d’opérations. Pour la petite histoire lors d’une opé d’airsoft j’ai constaté qu’un groupe qui avait fait un prisonnier commençait de suite à “aller trop loin” en versant du Coca et autres trucs sympas sur la tête du prisonnier, en essayant de l’humilier, de l’insulter, en essayant de prendre des photos douteuses. Il a fallu évidemment intervenir et sanctionner ces comportements. Les cons sont partout – alors méfiance !

« Malmener »

Il est du devoir des organisateurs de veiller à l’intégrité physique et morale des joueurs. Mettez en place des règles régissant l’utilisation de moyens physique et psychologique pour soutirer des informations.

Etablir un seuil de tolérance au-delà duquel on divulgue l’information.

Prévenir la personne interrogée que l’on va la « malmener » et lui demander si elle préfère arrêter là et donner les informations ou continuer à jouer. Mais à tout moment elle peut dire stop et on doit la respecter !

Psychologie

Il est important de bien comprendre que le but d’un interrogatoire de soutirer une information importante (un renseignement) à un personnel ennemi et que par conséquent il n’est de base pas enclin à vous la lâcher comme ça, même avec un s’il te plait. Ce qui veut donc dire qu’il faudra sortir du clicher cinématographique ou l’on frappe pour entendre la réponse. Il faudra très souvent passer un marché avec votre interlocuteur, essayer de calmer la tension pour aller sur le terrain du donnant donnant.

Pour commencer penser à l’isolement, au temps d’attente, à la fatigue de la journée, au repas qui tarde à arriver, bref pleins de petites choses qui vont fatiguer nerveusement votre ennemi et donc le mettre dans une situation ou il dépend de vous. Il sera donc plus à même à vous écouter. Une musique lancinante dans les oreilles pour le priver du son, une cagoule pour le priver de la vue, une position inconfortable pour le fatigué peut être un bon moyen de préparer le terrain psychologique.

Il est très important de le surveiller sans qu’il le sache ; pour vérifier son état mais aussi vérifier qu’il ne tente rien de compromettant pour la suite.

Renseignements

Lors de sa capture et pendant sa détention mettez tous les moyens en œuvre pour connaitre tout ce qui est possible sur lui, tout ! qui il est, son poste, son grade, sa fonction, ses contacts, sa mission, son chef, tout ce que vous pouvez ; ça pourra être utile lors de l’interrogatoire.

  • Fouillez ses vêtements (poches, doublures, chaussures, chaussettes, écharpe, bonnet, etc.)
  • Fouillez ses équipements (fond de poches de portes magasins, doublure velcro, sac, etc.)
  • Recueillez et classez ses renseignements (astuces : faites ça même en cours de parties ça fera du travail en moins avec vos prisonniers)
  • Trouver son protocole radio et notez-le.
  • Mais surtout ne faites rien devant lui car en cas d’échange de prisonniers il pourra avertir des collègues des éléments trouvés et donc ils deviendront obsolètes. Le renseignement, c’est temporel.

Pour la suite nous verrons très prochainement la mise en place et les procédures à adopter.

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12- Emmener un mouton en passant

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12ème stratagème :

Emmener un mouton en passant

Principes :

Il faut savoir saisir toutes les occasions de s’enrichir : en gardant constamment ses sens en éveil, en étant prêt psychologiquement et en saisissant toute occasion qui vient à se présenter, quel que soit le lieu et le moment. Il faut savoir faire un bénéfice sans effort, tirer parti à bon escient de la négligence ou de l’incompétence de l’adversaire. On se souviendra que le mouton qui s’agenouille devant sa mère pour téter était dans la Chine ancienne le symbole de la piété filiale.

Tirer avantage du moindre défaut ; s’emparer du plus petit profit. Faire usage d’une erreur mineure de l’ennemi pour obtenir une victoire, même mineure. Dans un contexte militaire, le mouton représente en effet n’importe quelle faute inattendue de l’ennemi. De même que c’est le général en chef qui décide de “piller une maison en flammes”, c’est le plus souvent un général subordonné qui trouve le mouton et décide de “l’emmener de la main droite”. Il faut donc saisir toute chance de se renforcer et d’affaiblir l’ennemi, pour une victoire qui, comme certains coups aux échecs, peut décider de l’issue finale de la confrontation.

L’intérêt de ce stratagème n’est pas d’emmener spécifiquement un mouton, mais de développer une attitude d’ouverture permanente et globale à toute éventualité de bénéfice… y compris dans le cas où l’on y est pour rien.

Source historique :

Le Renmin Ribao s’insurgeait en 1984 contre les moutons “cueillis en passant”, jeunes cadres sans compétences ni envergure, promus à des postes élevés sans risque de faire de l’ombre à leur mentor.


Adaptation à l’airsoft :

Profiter de chaque opportunité

Loin des grandes stratégies élaborées et difficiles à mettre en oeuvre, ce concept valorise l’opportunité : attaquer ce qui est a portée, voler les informations sur lesquelles vous tombez, prenez une position défensive abandonnée, voler un véhicule ou un drapeau sans surveillance, bloquer la route à l’adversaire, etc.

Tirez partie de la négligence ou de l’incompétence de l’adversaire : si il parle, fait trop de bruit, se déplace à découvert, n’assure pas ses arrières ou allume sa lampe de nuit tant pis pour lui. Prenez ça comme une insulte à votre intelligence et renvoyez-le à son Respawn.

Le meilleur moyen de se renforcer régulièrement tout en affaiblissant l’adversaire est le renseignement ! Chaque information peut vous permettre de prendre le dessus à un moment donner, de prendre confiance, et d’appliquer une contrainte et votre force à ceux d’en face.

Chaque kill compte. Chaque bout de terrain compte. Chaque information compte . Chaque petit avantage compte.

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Le sacrifice : mode d’emploi

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer plusieurs adversaires.

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Nous avions abordé le pourquoi du sacrifice à l’airsoft lors d’un précédent article .. voici la suite.

Se sacrifier pour faire un maximum de dégâts

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer au moins 2 adversaires en face.  Dans l’idée c’est ça, même si je trouve absurde l’idée d’être certain de perdre pour toucher seulement 2 adversaires !

Alors comment créer un maximum de dégâts chez l’adversaire ? 

  • En se constituant prisonnier en milieu clos avec une grenade dégoupillée sous ses vêtements qu’on laissera tomber au sol lors d’une fouille entouré d’un bon nombre de joueurs peu vigilants ?
  • En défense fixe derrière des protections adéquats ou correctement embusqué face à un bon groupe adverse qui saura vous détruire en 3 phases mais en payant le prix ?
  • En pénétrant avec une grenade de 40 mm dans une pièce pleine d’adversaires retranchés  ?

Se sacrifier pour limiter les dégâts

C’est souvent ce qu’on voit dans les films 🙂 “Vas-y court Maurice, je te couvre ! Et dit à ma femme que je l’aime !!” C’est naze on est d’accord, mais à l’airsoft ça s’applique parfaitement.

La question que je me pose tourne plutôt autour du choix du sacrifié. Comment procéder ? Alors soit un joueur annonce son sacrifice, soit le chef donne son ordre. Voici quelques pistes pour vous aider à choisir :

  • le serre-file, autrement dit celui qui est placé au bout d’une colonne lors d’un déplacement de troupe. Tout joueur désigné serre-file sait alors que lors d’un affrontement il doit se sacrifier si nécessaire. Comme ça c’est automatique et donc plus efficace !
  • le joueur qui est à court de munition et dont la capacité offensive est limitée. Charge à lui de se terrer et de ralentir la progression adverse.
  • le joueur le moins en forme physiquement. Personne en surpoids, asthmatique, uni-jambiste, ou toute personne qui a vraiment de très grosses difficultés à cavaler laisse les copains déguerpir au galop et retient l’adversaire tranquillement. Attention : je ne critique pas ces personnes !

C’est aussi le principe du garde ou de la sentinelle. Protéger un groupement ou une infrastructure, et a minima donner l’alerte quitte à se prendre une bille afin de garantir autant que possible la protection de ce qu’il devait garder.

Se sacrifier pour faire diversion

L’idée est de détourner l’attention et le regard de l’adversaire des mouvements et actions que votre groupe est en train d’opérer. Pour vous donner quelques exemples, un de vos équipiers peut attirer ceux d’en face afin de :

  • détourner les déplacements adverses vers une embuscade, une zone isolée, un cul de sac, loin des objectifs prioritaires, etc.
  • favoriser un mouvement de troupe allié en attirant la concentration des forces adverses vers des éléments isolés plutôt que sur le gros des troupes qui est alors libre de circuler librement sur le terrain.
  • attirer les forces adverses sans but réel (des fois casser toute logique mènera l’adversaire sur de fausses pistes).

Se sacrifier pour le Rôle Play

Le Rôle Play à son importance pour l’aspect immersif et le fun d’une partie. Si la nécessité l’oblige sacrifiez-vous !

  • en tant que prisonnier (ça m’est déjà arrivé, c’est terriblement frustrant mais c’est le jeu !). On se laisse capturer pour les scénaristiques du jeu..
  • en tant que blessé : on laisse son rôle de commandant ou combattant de côté pour devenir un blessé (voir un futur mort).

Se sacrifier pour l’accomplissement de la mission

La réussite de la mission prime sur le reste. Après tout, on est là pour atteindre nos objectifs et remporter la partie ?

  • Si votre mission est de protéger un VIP ; alors vous devez être prêt à prendre une bille pour le protéger.
  • Si votre mission est de faire exploser une bombe ; vous devez empêcher quiconque de l’approcher, même si vous êtes contre 10 !
  • Si votre mission est de ramener un objet, un document, une information ; alors vous devez pouvoir vous sacrifier pour être certain que l’objet, le document ou l’information soit ramené à bon port !
  • Etc, etc.

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