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Savoir-faire collectifs

Le rôle déterminant d’un Chef d’équipe

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Je vais vous raconter une petite histoire, en espérant que cela vous permettra de comprendre que certains principes font réellement toute la différence lors d’un affrontement, ou dans le cas présent comment une équipe de débutants peut devenir redoutable si elle est bien cadrée par un Leader compétant.

Le contexte : “Il était une fois”

Il était une fois, une école qui se rendit à un week end d’intégration. Sur le principe c’est un week end organisé par et pour les étudiants afin que ceux ci fassent connaissance en début d’année. Bon concrètement il y a quelques activités sympas histoire de s’amuser tous ensemble, ça boit aussi un peu, et ça fait la fête.

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Bon là vous vous dîtes il nous bassine, en quoi cela nous concerne t-il ?

Et bien parmi les activités proposées, nous nous sommes vu organisé un petit tournois de Paintball. Ok certains vont essayer de débattre sur le sujet mais ce n’est pas le but. Pour moi l’Airsoft comme le Paintball sont des activités de loisirs de simulation de combat. Pour faire simple et je pense que tout le monde sera d’accord, on a dans les 2 cas une réplique ou un lanceur qui projette des billes et le but et de toucher l’adversaire et d’éviter d’en prendre une. Right ? Ok on continue alors !

La situation est donc la suivante : des étudiants totalement débutants n’ayant jamais pratiqués, tout le monde en tenue à la cool (moi j’ai joué en T-shirt blanc et short Hawaïen), et plusieurs équipes de 10 qui devaient s’affronter en DeathMatch.

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Sur le coup je me dis que je vais la jouer tranquillement. Dans ce genre de weekend il ne vaut mieux pas se faire remarquer. En fait je n’avais pas envie qu’on me colle l’image du Gie Joe qui se la raconte bête de guerre à la Rambo. Donc pour la première partie de décide de la jouer dans mon coin et de rester discret.

“Malheureusement”, les observateurs on rapidement vu qu’il y avait une petite différence dans mon style de jeu et celui des autres. Et à la fin de la partie ont a échangé quelques mots, ils m’ont demandé quelques conseils, et ont voulu que je prenne en charge une nouvelle équipe sous mon commandement. Etant donné que mes camarades n’avaient aucunes compétences individuelles je me suis dit que ça allait être un peu compliqué mais oui. Après tout pourquoi pas ! Et au final le résultat fut bluffant !!!!

Nous avons littéralement détruit toutes les équipes adverses et n’avons subit que très peu de pertes, voir aucune lors de certaines parties !

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Pour que vous compreniez comment nous en sommes arrivés à ce résultat avec des effectifs équivalent, je vais vous présenter étapes par étapes le déroulement de la situation :

Prendre et assumer le rôle de Leader

A la demande de mes petits camarades j’ai donc pris le rôle de Leader, ou chef d’équipe. A partir de ce moment là, il n’était plus question de rester discret ou dans l’ombre. Même si il s’agissait de petites parties gentilles, le but était quand même d’éviter de se ridiculiser, et de fait de gagner nos parties.

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Donc, aux commandes de l’équipe il était nécessaire dans un premier temps d’organiser nos effectifs et de structurer notre équipe. Nous étions 10. Moins moi même il me restait 9 personnes à gérer. J’ai donc subdiviser les joueurs en 3 trinômes (Alpha, Bravo et Charlie).

J’ai pris en charge 2 trinômes sous mon commandement direct, et laissé un trinôme en autonomie.

Pourquoi ? Pourquoi ne pas prendre tout simplement les 3 trinômes afin d’être encore plus efficace ?

Pour 3 raisons assez simples :

1. Les joueurs étant débutants, il est plus difficile de cadrer 9 personnes que 6.

2. Mes 2 trinômes étaient très attentifs à mes explications et prêts à faire preuve de discipline et d’écoute.

3. Car je me suis dit qu’utiliser un trinôme autonome et indépendant qui évoluerait de l’autre côté du terrain nous laisserait une fenêtre d’action assez intéressante à exploiter. Concrètement ce trinôme allait servir d’appât ou de leurre afin de concentrer l’attention adverse.

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Expliquer brièvement les bases du combat

Afin d’éviter toute bêtise, j’ai expliqué très rapidement les quelques points clés à mon sens nécessaires pour éviter d’être touché trop rapidement, ou tout du moins trop bêtement. En clair j’ai expliqué les bases du combat : se poster, tirer, communiquer, etc.

Ensuite petit topo sur la communication. A savoir les ordres de déplacement, ceux qu’ils allaient recevoir et comment ils devaient réagir en conséquence.

La communication étant la base d’une équipe efficace, je devais impérativement donner des ordres clairs et m’assurer qu’ils allaient être bien compris et réalisés ! Notamment en ce qui concernait les déplacements de groupe.

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Réaliser un briefing et expliquer la stratégie utilisée

Même si il s’agissait d’un DeatMatch, il me paraît indispensable que mon équipe sache qu’elle stratégie va être mise en place, comment elle va s’articuler. Le but pour moi était de faire simple afin d’être le plus efficace possible.

Ma stratégie était donc la suivante et se décomposait en 3 phases :

1. que le trinôme autonome (Charlie) déborde légèrement sur la droite et aille au contact rapidement. Pour se faire je n’avais pas grand chose à leur expliquer hormis quel chemin emprunter. En tant que débutants je savais pertinemment qu’ils allaient très rapidement ouvrir les hostilités et se retrouver rapidement bloqués sous les tirs, exactement comme l’équipe adverse.

2. que mes trinômes Alpha et Bravo débordent très largement et très rapidement sur la gauche. Avec une progression en appuis mutuel, silencieusement avec ouverture du feux sous mon ordre ou si pris à partis.

3. une fois mes trinômes en position sur le flanc arrière de l’équipe adverse, localisation  silencieuse des adversaires, puis progression en appuis mutuel grâce à un système de couverture type “boule de feu” (voir l’article sur la supériorité du feux) et élimination des éléments isolés au fur et à mesure de nos déplacements.

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Coordonner son équipe au fur et à mesure de l’action

Ce fut, et je ne vous le cache pas, la partie la plus difficile ! En effet, mes équipiers n’étant pas habitués à être dirigé, il a fallu recadrer immédiatement certaines initiatives individuelles qui auraient pu nuire à l’action du groupe. C’est pourquoi j’ai du indiqué à chaque joueur son action à l’instanté : tu te postes ici, tu tires dans cette direction, arrête de tirer, et dis moi ce que tu vois, tir de précision sur le mec là bas, tu couvres donc feu à volonté, etc, etc.

Vu le manque de compétences individuelles, l’absence de moyens de communication, j’ai du évoluer avec une formation très serrée afin de surveiller chaque jouer et coordonner leurs actions individuelles et aussi celles au niveau du trinôme.

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Résultats et conclusion

En clair et pour être tout à fait honnête, avons littéralement explosé toutes les équipes adverses, notamment une qui s’est fait prendre tellement rapidement à revers que nous avons éliminé les 10 bonhommes sans subir une perte, et ce en un temps record. Au final, pour des raisons de simplicité (habitude de l’équipe à fonctionner sous un schéma donné, connaissance du terrain, etc) j’ai gardé la même stratégie d’action sur les différentes parties.

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Nous avons donc affronté des équipes individualistes, sans aucune communication, sans aucun savoir faire individuel, et perdue face à elle même sous notre organisation et notre capacité de feu de groupe !

Malgré les différents niveau de défense que nous avons rencontré, nous avons systématiquement gardé notre avantage grâce notamment à notre supériorité de feux et notre capacité à faire baisser les têtes. Et oui, 3 à 6 joueurs qui tirent sur sur une même cible neutralisent immédiatement sa capacité de tir et de mouvement ! Ce qui nous permettait soit de l’éliminer vu qu’il était mal posté, soit qu’un des trinômes déborde en sécurité afin de trouver un nouvel angle de tir.

Les joueurs de mon équipe n’étaient pas meilleurs ni plus expérimentés que les autres. Ils ont juste su jouer en équipe, se fier à leur Leader et écouter ses consignes. Et toute la différence est là !

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Me concernant : toute mon attention était essentiellement fixée sur mes joueurs, nos déplacements et nos axes de tir. Sachez que j’ai tiré très très peu de billes alors que mes joueurs vidaient complément leurs réserves, a tel point que j’ai du parfois leur donner mes propres billes pour les alimenter ! J’ai  en réalité très rarement utilisé mon lanceur puisque mon rôle était de guider l’équipe. Ma place était située entre les 2 trinômes, je n’étais donc pas vraiment au contact.

Mes conseils en ce qui vous concerne :

Maîtrisez vos compétences et savoir faire individuels et entraînez vous régulièrement, formez vous et développez les !

Construisez votre équipe ! Il faut impérativement un leader, un donneur d’ordre, des ordres clairs et une réactivité immédiate, une bonne communication au sein du groupe et vous verrez que par apport à un groupe équivalent vous aurez fatalement un énorme avantage !

N’hésitez pas à lire ou relire les articles auxquels j’ai fait références plus haut ! C’est la base et si vous ne la maîtrisez pas vous partez déjà au carton !

Et vous, elle ressemble à quoi votre équipe ?

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11 Comments

11 Comments

  1. Jeremyy

    15/11/2013 at 12:25

    Encore un très bon article comme a ton habitude.
    Il y a quand même un point qui me “chagrine”.

    “Pour moi l’Airsoft comme le Paintball sont des activités de loisirs de simulation de combat” . Certes, mais je ne suis pas d’accord de mettre les deux dans le même panier. Je m’explique, pour moi l’Airsoft c’est comme faire un Foot a 11 contre 11 vrai règles etc. Et le paintball comme faire un futsal.

    La grande majorité des joueurs de Paintball jouent sur des terrains vraiment petits. Ils ne recherchent que le combat immédiat, l’action. Attention ce n’est pas un reproche. Alors que pour l’Airsoft je ne suis pas la uniquement pour les phases de combats, il y a les contournements, garder une position (parfois trop longtemps -_-‘), se déplacer le plus silencieusement du monde etc etc.

    Bref voila ma vision, je tenais a l’exprimer. Merci de tes articles!

    • Hugues

      15/11/2013 at 12:28

      Ahahahahaha !! Je me doutais bien qu’il y en a un qui allait réagir sur cette histoire de Paintball !!!!

      • Jeremyy

        15/11/2013 at 12:39

        Ca, c’était sur et certain! Même si moi aussi j’adore le Paintball.

        • Hugues

          15/11/2013 at 12:50

          Et toi donc, dis nous un peu comment ça se passe dans ton équipe ? Elle est organisée ? Y a un Leader ?

          • Jeremyy

            16/11/2013 at 17:19

            Dans mon équipe, il y as un Leader. Mais nous sommes pas trop axé la dessus encore. Nous sommes plutôt libre de nos mouvements, mais nous avons tous un contact radio.
            Notre Leader donne des ordres quand même, en fait ça dépend beaucoup des parties, selon le besoin.

    • Floyd

      22/11/2013 at 19:35

      la tu parles seulement de la façade “grand public” du paintball. Le milsim se développe de plus en plus dans le paintball en marge du paintball sportif dans les structure gonflable, un peu genre laser game de 25m sur 45m, que nous appelons le “fluo”. Tout ça grâce à l’évolution du matos ( le magfeed principalement), et l’intérêt grandissant pour le jeu tactique.Y’a qu’a voir les OP qu’organisent les suisses et canadiens (avec des hélicos !) ou même certaines OP françaises dans des villages de combat de l’armée. Certaines se déroulent sur des centaines d’hectares, plusieurs jours en autonomie complète, des centaines de joueurs… ça fait rêver !

      Je suis AuxSan dans mon équipe de paintball Scénario/Milsim (et accessoirement trésorier de notre assos), et nous comptons dans nos rangs un paquet de militaire qui nous apportent leur savoir-faire. Certains de mes coéquipiers sont dans l’esprit guéguerre paintball/airsoft (qui a la plus grosse…) mais je pense que nous avons beaucoup à apprendre des nos disciplines respectives. J’ai moi même longtemps hésité entre paintball et airsoft. Je zone régulièrement sur vos sites et fora pour trouver l’inspiration pour des scénarii et plus d’info sur le gear !

      voila le lanceur que j’utilise histoire de vous montrer ce qu’est le paintball scenario/milsim de nos jours !

      http://www.scarabarms.com/website/products_details.php?pro_id=24

      En tout cas, super blog, supers articles ! toujours un plaisir de vous lire !

      😉

  2. Bauruse

    18/11/2013 at 19:35

    Nous dans notre équipe d’airsoft , Notre Grand chef est un sergent de l’airforce belge , donc il nous enseigne les pratique militaire qu’elle soit basique ou avance , nous fonctionnons en section et en team (1section contient 3team de 3hommes , donc 1chef de team par team , et dans l’une des 3team le chef de section)

    Nous somme en général assé nombreux pour composé 2section la One et la Two , la one étais généralement une section défensive et la Two une section offensive , nos tactique varient en fonction du scénario joué , et notre crédo , improvisé s’adapter dominé 😀

    • Hugues

      18/11/2013 at 19:50

      Bonsoir Bauruse !

      Et bien je vois que c’est organisé chez vous ! C’est une structure classique mais efficace. D’ailleurs ça me rappelle quelque chose : https://www.airsoft-attitude.fr/comment-structurer-votre-equipe/

      Concernant votre crédo il me semble bien avoir entendu ça dans “Le Maître de Guerre” … c’est une excellente maxime qui résume beaucoup de chose a elle seule !

      En tout cas je pense que vous êtes entre de bonnes mains ^^

  3. Lecl0ne

    25/07/2014 at 09:13

    Après avoir dévoré une dixaine d’articles, je tiens à te féliciter par la qualité de ceux-ci, qui se lisent sans peine et apportent beaucoup !!!!!

  4. Anonyme

    18/04/2017 at 04:47

    Message c’est vraiment une bonne notion pour moi qui est débutant déjà très ravi je vois qu’avec la discipline tout est possible au combat.

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Défendez-vous

En cas d’attaque surprise personne n’est capable de faire face et donc défense nulle et donc… massacre…

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Nouveau post sur un sujet important étant donné qu’il s’agit de la défense. Non pas le quartier d’affaire parisien mais le fait de résister à un assaut et si possible d’en réchapper entier…

La définition exacte du terme défense est l’acte de faire face. Soit de supporter stoïquement dans le cas de l’airsoft l’attaque adverse. Qui dit faire face dit préparation. Sinon en cas d’attaque surprise personne n’est capable de faire face et donc défense nulle et donc… massacre…

Donc nous verrons en premier la préparation. La défense comprend :
– des défenseurs (le gogo qui s’amuse de courir d’arbre en arbre pour se protéger n’est pas un défenseur par définition)
– un périmètre de défense.
des attaquants 

Le périmètre de défense est une zone de danger dans laquelle les joueurs se sont préparés à encaisser l’assaut adverse. On y trouve le périmètre de sécurité, les zones sécurisées et les zones de danger :

  • le périmètre de sécurité est la zone où l’on est sûr de ne pas être atteint par des tirs adverses et autre projectile (par exemple un bunker puisque le bunker est une protection défensive stoppant les projectiles).

  • les zones sécurisées : il s’agit des zones où l’adversaire ne peut pas passer et qui offrent donc une protection aux défenseurs. Par exemple une falaise, une rivière, un champ de mines… Si l’adversaire a la moindre chance de passer par cet endroit alors il s’agit d’une zone de danger et demande donc des défenses. La zone sécurisée étant elle même une défense n’en requiert pas.

  • les zones de danger sont les zones où l’adversaire est susceptible d’attaquer par exemple un pont, une porte, une brèche dans la défense etc.).

Il est donc bien nécessaire de savoir jongler entre les zones de danger et le périmètre de sécurité. en effet l’absence de ce dernier donne un net désavantage car cela signifie que n’importe où dans le périmètre de défense nul n’est à l’abri… Le périmètre de sécurité doit servir aux mouvements des joueurs. Par exemple si l’espace ne comporte aucun périmètre de sécurité, aucun joueur ne pourra se déplacer pour rejoindre un autre endroit sans s’exposer à des tirs de toutes parts.

Les zones évoluent en fonction de la bataille. On prendre soin de se réserver un périmètre de sécurité dans lequel les derniers défenseurs pourront se protéger et se mouvoir pour porter là où il est nécessaire renfort et ravitaillement. Evidemment, cela demande de grands espaces.

Dans ce cas ci, l’adversaire doit attaquer par le pont, deux joueurs attendent l’assaut derrière des barricades (position 1), ici il s’agit d’une zone de danger car à portée de l’adversaire que ce soit des AEG ou des grenades.

En position 2, derrière le blockhaus, il s’agit ici du périmètre de sécurité tant que l’adversaire n’a pas passé les barricades, et même si il venait à les passer et être à portée des défenseurs à l’intérieur, il s’agit encore d’un périmètre de sécurité car le bâtiment en lui même empêche les adversaires d’atteindre en tir direct les défenseurs positionnés derrière (tant qu’ils sont accrochés par le blockhaus).

En position 3 soit à proximité du champ de mines, il s’agit d’un périmètre de sécurité et une zone sécurisée car non exposé aux projectiles de toutes sortes et offrant un obstacle à l’adversaire. Maintenant imaginons que l’adversaire peut ne pas attaquer par le pont mais par la gauche, les positions 1 et 2 sont des zones de danger et la position 3 une zone de sécurité et un périmètre de sécurité tant que l’adversaire n’a pas investi le blockhaus et n’est à portée.

Les 3 zones (périmètre de sécurité, zone sécurisée, zone de danger) forment le périmètre de défense. Tout ce qui est en dehors n’est pas défendu et défendable. C’est pourquoi on fera attention à l’endroit où on établira ses positions. Par exemple, établir une zone sécurisée là où la progression de l’adversaire lui est le + intéressant afin de le forcer à utiliser le chemin le plus désavantageux pour lui (bande de 40m de largeur de prairie à découvert par exemple… Shocked ), choisir une hauteur permet d’augmenter la portée des réplique et diminue d’autant la portée des adversaires. On veillera toujours à avoir le champ de tir le plus efficace et le plus grand possible. Egalement si cela est possible de superposer plusieurs champs de tir afin de multiplier la puissance de feu. Un champ de tir de 360 ° n’est pas l’idéal car il demande à l’individu d’avoir des yeux derrière la tête… Les arbres gênent le champ de tir on évitera donc ce genre de positions où l’adversaire trouvera des endroit de protection naturelle en plus de pouvoir progresser plus ou moins à couvert grâce à la végétation.

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Savoir-faire collectifs

A l’attaque

Entre ceux qui ont la pétoche d’aller en premier et ceux qui ont la trouille de se faire sortir sans avoir vu la bataille mener un assaut n’est pas une si mince affaire.

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Sujet au combien important et au combien qui fâche. En effet un assaut est toujours source d’ennuis, entre ceux qui ont la pétoche d’aller en premier et la trouille de se faire outer sans avoir vu la bataille, ceux qui sont pas d’accord sur la tactique mais qui proposent rien, ceux qui écoutent pas les instructions et qui se font décapiter par la mitrailleuse malgré les chaudes recommandations, etc. Bref, quand faut y aller, on trouve toujours des grandes gueules, rarement des courageux. Et pourtant, dans une partie y’en faut au moins un qui attaque sans cela les équipes se regardent de loin et font bronzette…

Nous verrons dans ce post la manière la plus générale d’attaquer, la manière la plus basique et pourtant jamais appliquée, les airsofteurs préférant le plus souvent attaquer sans coordination et sans liaison, tactique qui correspond plus à de la recherche d’adversaire et à des duels isolés. Ne niez pas, ça se passe comme ça…

Décomposition d’un assaut

En fait un assaut se déroule en plusieurs temps :

1. Trouver des cibles

Le choix est très important car c’est du succès rencontré contre la première cible qu’évoluera la bataille, en effet un assaut repoussé ou qui dure permet à l’adversaire de manoeuvrer contre vous, en revanche un assaut rapide et avec succès va surprendre l’adversaire et le désorganiser. Pour choisir ses cible, envoyez votre reco en avant, il transmettra au groupe la position des cibles, nombre, capacité défensive, proximité des renforts.


2. Le chef décide quoi faire

Attaquer par un côté ou par l’autre, de dos ou de face si le terrain le permet. La tactique choisie, les assauts se positionnent et évoluent vers l’adversaire.

3. Le soutien se positionne

Son rôle est de couvrir la progression des assauts, il utilise une réplique longue portée, son but n’est pas d’outer mais de scotcher l’adversaire et l’empêcher de sortir la tête.

4. L’attaque

Les assauts ont évolué furtivement vers leur cible, ordre est d’attaquer : le soutien commence à arroser la zone où se trouve les cibles, celles ci se défendent, répliquent, le soutien doit les scotcher sur place et avec des tirs assez précis les gêner dans leur mouvement. Les assauts passent à l’attaque en second, une fois l’attention des cible prise par le soutien. Les assauts agissent comme un rouleau compresseur, leur but est de faire vite, pas propre, et de créer un effet de panique qui manquera pas de désorganiser l’adversaire. Pour cela, ils utilisent tous les moyens appropriés : grenade, lance grenade, AEG avec chargeur tambour pour tirer sans molleter et pour l’effet visuel redoutable sur le moral. Le boulot des assauts est de faire du nettoyage : en somme pas le temps de viser, une course sans arrêts, des grosses rafales qui feront peur (exactement comme l’assaut du camp japonais dans le film La ligne rouge). Objectif : détruire l’adversaire, le désorganiser, le démoraliser, le briser. Le soutien servira de lapin au départ, histoire d’attirer l’attention de l’adversaire, de l’immobiliser pour que les assauts puissent attaquer de flanc ou de dos et si la portée le permet arroser les renforts qui accoureront désorganisés pour contenir les assaillants.

Le groupe d’assaut se dirigera vers le groupe contenant le plus d’adversaires, ainsi il sera plus profitable d’outer 2 ou 3 joueurs d’un coup que de réitérer l’opération 2 ou 3 fois pour attaquer chaque cible individuellement, avec les risques de pertes que cela comportent. Mais en revanche le travail du soutient sera plus difficile si il faut contenir plusieurs adversaires, mais empêchera l’adversaire d’acheminer des renforts ou de contre attaquer le reco le soutien et le chef. Pour ce faire il est important comme il a été dit d’attaquer à la greande et à la rafale avec une grosse capacité de tir et d’emport de munitions, d’où les chargeurs Hi Cap et si possible avec un remontoir qui permet de remonter les billes sans avoir à molleter tous les 30 coups ou moins.

Le reco quant à lui continuera de donner des infos sur les positions adverses, sur les renforts qui arrivent, sur les points défensifs où l’adversaire se retranche pour contenir l’assaut.

L’effet de panique est un facteur important d’un assaut réussi. Ainsi les joueurs adverses chercheront une position qu’ils estiment protégée et pas forcément mieux défensive. De plus, la panique outre le fait d’abolir chez eux leur raisonnement, ils chercheront à se regrouper selon l’instinct grégaire humain, ce qui permettra à une rafale bien tirée d’en sortir plusieurs ou bien de dévoiler les positions adverses. Néanmoins un joueur paniqué ne cherchera pas à se défendre mais à s’éloigner le plus loin possible pour retrouver ses sens et son moral. D’où la nécessité de la poursuite, que nous verrons dans un autre post.

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Astuces, Tactiques et Stratégies

Le sacrifice : mode d’emploi

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer plusieurs adversaires.

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Nous avions abordé le pourquoi du sacrifice à l’airsoft lors d’un précédent article .. voici la suite.

Se sacrifier pour faire un maximum de dégâts

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer au moins 2 adversaires en face.  Dans l’idée c’est ça, même si je trouve absurde l’idée d’être certain de perdre pour toucher seulement 2 adversaires !

Alors comment créer un maximum de dégâts chez l’adversaire ? 

  • En se constituant prisonnier en milieu clos avec une grenade dégoupillée sous ses vêtements qu’on laissera tomber au sol lors d’une fouille entouré d’un bon nombre de joueurs peu vigilants ?
  • En défense fixe derrière des protections adéquats ou correctement embusqué face à un bon groupe adverse qui saura vous détruire en 3 phases mais en payant le prix ?
  • En pénétrant avec une grenade de 40 mm dans une pièce pleine d’adversaires retranchés  ?

Se sacrifier pour limiter les dégâts

C’est souvent ce qu’on voit dans les films 🙂 “Vas-y court Maurice, je te couvre ! Et dit à ma femme que je l’aime !!” C’est naze on est d’accord, mais à l’airsoft ça s’applique parfaitement.

La question que je me pose tourne plutôt autour du choix du sacrifié. Comment procéder ? Alors soit un joueur annonce son sacrifice, soit le chef donne son ordre. Voici quelques pistes pour vous aider à choisir :

  • le serre-file, autrement dit celui qui est placé au bout d’une colonne lors d’un déplacement de troupe. Tout joueur désigné serre-file sait alors que lors d’un affrontement il doit se sacrifier si nécessaire. Comme ça c’est automatique et donc plus efficace !
  • le joueur qui est à court de munition et dont la capacité offensive est limitée. Charge à lui de se terrer et de ralentir la progression adverse.
  • le joueur le moins en forme physiquement. Personne en surpoids, asthmatique, uni-jambiste, ou toute personne qui a vraiment de très grosses difficultés à cavaler laisse les copains déguerpir au galop et retient l’adversaire tranquillement. Attention : je ne critique pas ces personnes !

C’est aussi le principe du garde ou de la sentinelle. Protéger un groupement ou une infrastructure, et a minima donner l’alerte quitte à se prendre une bille afin de garantir autant que possible la protection de ce qu’il devait garder.

Se sacrifier pour faire diversion

L’idée est de détourner l’attention et le regard de l’adversaire des mouvements et actions que votre groupe est en train d’opérer. Pour vous donner quelques exemples, un de vos équipiers peut attirer ceux d’en face afin de :

  • détourner les déplacements adverses vers une embuscade, une zone isolée, un cul de sac, loin des objectifs prioritaires, etc.
  • favoriser un mouvement de troupe allié en attirant la concentration des forces adverses vers des éléments isolés plutôt que sur le gros des troupes qui est alors libre de circuler librement sur le terrain.
  • attirer les forces adverses sans but réel (des fois casser toute logique mènera l’adversaire sur de fausses pistes).

Se sacrifier pour le Rôle Play

Le Rôle Play à son importance pour l’aspect immersif et le fun d’une partie. Si la nécessité l’oblige sacrifiez-vous !

  • en tant que prisonnier (ça m’est déjà arrivé, c’est terriblement frustrant mais c’est le jeu !). On se laisse capturer pour les scénaristiques du jeu..
  • en tant que blessé : on laisse son rôle de commandant ou combattant de côté pour devenir un blessé (voir un futur mort).

Se sacrifier pour l’accomplissement de la mission

La réussite de la mission prime sur le reste. Après tout, on est là pour atteindre nos objectifs et remporter la partie ?

  • Si votre mission est de protéger un VIP ; alors vous devez être prêt à prendre une bille pour le protéger.
  • Si votre mission est de faire exploser une bombe ; vous devez empêcher quiconque de l’approcher, même si vous êtes contre 10 !
  • Si votre mission est de ramener un objet, un document, une information ; alors vous devez pouvoir vous sacrifier pour être certain que l’objet, le document ou l’information soit ramené à bon port !
  • Etc, etc.

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