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Savoir-faire collectifs

Franchir un découvert sous les tirs

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J’ai remarqué, en partie ou sur les nombreuses vidéos sur internet, que beaucoup de joueurs vident littéralement leur chargeurs en courant.  Privé de soutien il est vrai qu’il est nécessaire de faire baisser la tête de votre adversaire. Sinon se déplacer à couvert et souvent synonyme d’élimination !

Cependant, il existe une façon de faire qui vous permettra d’être plus efficace et plus économe en bille. Et pour cela il va falloir vous entraîner un peu.  Je vous propose déjà de vous rendre par vous-même que c’est vrai à quel point votre visée est inefficace en courant.

Faîtes cet exercice la prochaine fois que vous aurez le temps. Placer un équipier à une bonne cinquantaine de mètre. Mettez un genou à terre et tirez lui une bille. Si vous êtes un peu entraîné il ne devrait pas y avoir de problème. Ensuite tapez votre sprint en tirant. Alors ? Vous êtes toujours aussi bon ? 😉

Faîtes baisser les têtes !

Le but n’est pas de toucher votre adversaire, car en vous déplaçant c’est extrêmement difficile. Non, il suffit de viser assez juste pour qu’il sente les billes claquées juste à côté de lui pour l’obliger à se mettre à couvert. On appel ça « faire baisser les têtes ».

Sur le principe on se doute parfaitement que l’adversaire à couvert derrière son muret est bien protégé. Néanmoins, en appliquant en feu très régulier et le plus précis possible on lui propose le marché suivant : « reste bien caché au alors tu risques fort de t’en prendre une ».

se poster après un bond

Imaginez-vous en position de tir, voir un adversaire courir au beau milieu de votre secteur de surveillance en tirant un peu n’ importe où. C’est naturel, si vous ne sentez pas les billes claquer à côté de vous, si vous ne vous sentez pas en danger, vous aller sortir la tête, l’aligner et l’éliminer facilement.

Se déplacer en faisant des bons

Tout d’abord, avant de vous élancer sous le feu potentiel de l’adversaire il est indispensable de visualiser votre prochaine couverture. On appel cela « faire un bon ».

Concrètement, vous être au point A et vous voulez vous rendre au point B. Distance : 40 mètres. Sur cette distance vous êtes sur de vous en prendre quelques unes. Donc il faut fractionner cette distance en autant de bons qu’il vous sera possible de faire. Alors sur ces 40 mètres nous avons un arbre à 5 mètres, puis une palissade 15 mètres plus loin.

Go pour un bon de 5 mètres jusqu’à l’arbre. On s’y arrête et on se protège. Puis on visualise le prochain bon et les zones dangereuses potentielles. Et Go ! On repart jusqu’à la palissade. On s’arrête et on se poste.

 Pour les 20 derniers mètres vous êtes totalement à découvert. L’adversaire vous à vu. Et il vous tire dessus. Il va falloir se désengager à un moment ou à un autre, donc se concentrer juste sur sa course et courir comme un dingue !

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Appliquer un feu nourris et précis

Si vous êtes obligé de vous déplacer sous le feu et que vous êtes donc privé de couverture, il faut donc essayer de faire baisser les têtes. A vous de juger de la prise de risque en fonction du feu adverse. Il faut répliquer au moment le moins dangereux pour vous : entre 2 rafales ou pendant un changement de chargeur par exemple. Dès que vous le pouvez répliquez par une bonne rafale bien précise. L’adversaire se met alors à couvert.

Maintenant il faut à la fois se déplacer assez rapidement tout en appliquant un feu régulier et juste. Si votre adversaire est placé en perpendiculaire de votre trajectoire vous ne pourrez rien faire d’efficace. Il ne vous reste plus qu’à prendre vos jambes à votre coup !

Avancer et Tirer

Si vous restez en coup par coup, la prise de risque restera sans doute acceptable pour l’adversaire et il tentera sa chance. Alors qu’avec des petites rafales très régulières (une toutes deux secondes environ) vous appliquerez un feu quasi continu tout droit sur lui.

Pour vous déplacer ne le faites pas à la Chuck Norris, la réplique à la main comme un cow-boy. Non. Épaulez la réplique, visez le mieux possible et marchez en faisant de grands pas. Ainsi vous aurez une stabilité maximum entre chaque pas, donc au moment ou vous lâcherez votre rafale. Pour être le plus stable possible pendant le tir rentrez bien les coudes le long du corps. Et pour effacer au maximum votre silhouette ne restez pas droit comme un “i”, recroquevillez vous les bras le long de votre corps et baisser vous un peu.

Tir en déplacement

Sortez du découvert dès que possible

Une fois que vous sentez que votre point de couverture est à porté, envoyez une dernière bonne rafale avant de courir et de vous jetez à couvert.

Je vous conseille de vous entraîner à vous déplacer de cette façon. C’est un coup à prendre. Mais cela fait parfois nettement la différence. De plus cette méthode s’applique tout à fait lors des phases d’assaut, pour se désengager d’un feu. C’est un réflexe à prendre !!

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9 Comments

9 Comments

  1. Winters

    11/03/2013 at 16:13

    si vous progressez en groupe (ce qui normalement devrait toujours etre le cas ^^) il peut être utile d’effectuer un tir de couverture au premier du groupe ainsi, lorsque qu’il sera en position et à couvert il pourra lui aussi effectuer un tir de couverture pour les autres et ainsi de suite

  2. Hugues

    11/03/2013 at 16:42

    Très bonne remarque ! J’ai accentué les explications sur la façon dont devait se déplacer le joueur. Il me paraissait presque évident qu’il fallait apporter un feu de couverture mais tu as bien fait de le préciser !!

    Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire cet article sur les progressions en appuis mutuels : https://www.airsoft-attitude.fr/progressions-tactiques-en-appui-mutuel/

  3. Winters

    11/03/2013 at 16:45

    que faites vous dans la vie, à part l’airsoft ? 🙂

    • Hugues

      11/03/2013 at 16:57

      Je travaillais dans les Télécom, orienté gestion de projet. Je recherche d’autres opportunités professionnelles actuellement. Sinon je suis aussi réserviste dans les TDM depuis quelques années.

  4. djale

    28/03/2013 at 01:41

    Super article ! Il y a qu’une seule chose qui m’a “choqué”

    En effet vous conseillez de faire de grand pas afin de tirer en mouvement tout en restant précis. Hors on enseigne dans beaucoup de corps d’armée le “pas du rat”

    Cela consiste en de petit pas rapide, comme si l’on collé chaque pied juste devant l’autre, afin de garder une conduite de tir stable, (en ayant les coudes collé le long du corps et en étant très légèrement penché en avant avec le fessier légèrement en arrière …rigolé pas, c’est la posture la plus stable pour être très precis tout en se ddéplaçant)

    • Hugues

      28/03/2013 at 13:54

      Salut Djale ! Oui tu as raison, la méthode décrite n’est ni plus ni moins qu’une adaptation de ce qu’on appelle effectivement le “pas du rat” et que l’on enseigne à l’armée.

      De mon côté (après l’enseignement subit souvent quelques variantes d’une unité à l’autre) j’ai appris à faire de grands pas, en levant bien haut les pieds, et en appliquant un feu en coup par coup ou doublette (2×1 coup) une fois le pied en l’air.
      – Pourquoi de grand pas ? Pour avancer plus rapidement puisque le “pat du rat” est en mode de déplacement appliqué lors des engagements. Donc il faut faire vite.
      – Pourquoi lever haut les pieds ? Parce que la vue est concentrée sur la visée, le champ de vision est réduit, et qu’on ne peut pas faire attention là où on met les pieds. C’est donc fait pour éviter de trébucher sur quelque chose.

      En tout cas merci pour ce commentaire Djale. Ca permet de développer un peu le sujet et d’apporter des précisions intéressantes ! 🙂

  5. djale

    30/03/2013 at 02:04

    Ok je ne connaissais pas cette technique de grand pas ! Après en airsoft chacun peut se déplacer à sa guise de la façon la plus confortable pour lui. En tout cas votre site est super et gagne à être connue.

    • Hugues

      30/03/2013 at 02:08

      Salut Djale. Oui je suis d’accord. Malgré toute la théorie possible et imaginable, il y aura toujours des principes fondamentaux qui l’emporteront. Et notamment que c’est le confort (je veux dire sa facilité de mise en pratique) du tireur qui prime, et aussi que c’est toujours le terrain qui commande (c’est à l’individu de s’adapter au terrain). Merci en tout cas pour tes encouragements ! A bientôt !

  6. Eth3r

    30/06/2014 at 10:38

    Encore une fois un très bon article, qui (re)pose des bases indispensables.
    J’aurais simplement ajouté en intro 2 éléments :

    1/ si vous êtes tout seul c’est qu’il y a un soucis :
    normalement, le seul cas où vous devez être seul sous le feu c’est que vos coéquipiers sont OUT. (le cas du sniper qui “chasse seul” est à part, et encore souvent il est en binome de TPLD ou TE + spotter)
    Toujours normalement, vous devez être en équipe ou au pire en binôme. Auquel cas les recommandations de l’appui mutuel s’appliquent https://www.airsoft-attitude.fr/progressions-tactiques-en-appui-mutuel/ vos chancesd e survie seront nettement meilleures.

    2/ si vous devez vous déplacer alors que l’adversaire vous a déja engagé, c’est que vous avez loupé quelque chose dans la phase de préparation (procédure de repli, notamment, qui prévoit un chemin de repli vous exposant le moins possible), que vous ne parvenez pas à appliquer les consignes sur la supériorité de feu https://www.airsoft-attitude.fr/la-superiorite-du-feu-en-3-points/ ou que “le plan ne s’est pas déroulé sans accroc” comme dirait Hannibal (les plus vieux comprendront) et donc que vous êtes dans une posture d’improvisation et d’adaptation à une situation assez dégradée.

    Bref, “franchir un découvert sous les tirs”, est “scénario catastrophe” auquel on doit se préparer, mais ne surtout pas rechercher ^^

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Défendez-vous

En cas d’attaque surprise personne n’est capable de faire face et donc défense nulle et donc… massacre…

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Nouveau post sur un sujet important étant donné qu’il s’agit de la défense. Non pas le quartier d’affaire parisien mais le fait de résister à un assaut et si possible d’en réchapper entier…

La définition exacte du terme défense est l’acte de faire face. Soit de supporter stoïquement dans le cas de l’airsoft l’attaque adverse. Qui dit faire face dit préparation. Sinon en cas d’attaque surprise personne n’est capable de faire face et donc défense nulle et donc… massacre…

Donc nous verrons en premier la préparation. La défense comprend :
– des défenseurs (le gogo qui s’amuse de courir d’arbre en arbre pour se protéger n’est pas un défenseur par définition)
– un périmètre de défense.
des attaquants 

Le périmètre de défense est une zone de danger dans laquelle les joueurs se sont préparés à encaisser l’assaut adverse. On y trouve le périmètre de sécurité, les zones sécurisées et les zones de danger :

  • le périmètre de sécurité est la zone où l’on est sûr de ne pas être atteint par des tirs adverses et autre projectile (par exemple un bunker puisque le bunker est une protection défensive stoppant les projectiles).

  • les zones sécurisées : il s’agit des zones où l’adversaire ne peut pas passer et qui offrent donc une protection aux défenseurs. Par exemple une falaise, une rivière, un champ de mines… Si l’adversaire a la moindre chance de passer par cet endroit alors il s’agit d’une zone de danger et demande donc des défenses. La zone sécurisée étant elle même une défense n’en requiert pas.

  • les zones de danger sont les zones où l’adversaire est susceptible d’attaquer par exemple un pont, une porte, une brèche dans la défense etc.).

Il est donc bien nécessaire de savoir jongler entre les zones de danger et le périmètre de sécurité. en effet l’absence de ce dernier donne un net désavantage car cela signifie que n’importe où dans le périmètre de défense nul n’est à l’abri… Le périmètre de sécurité doit servir aux mouvements des joueurs. Par exemple si l’espace ne comporte aucun périmètre de sécurité, aucun joueur ne pourra se déplacer pour rejoindre un autre endroit sans s’exposer à des tirs de toutes parts.

Les zones évoluent en fonction de la bataille. On prendre soin de se réserver un périmètre de sécurité dans lequel les derniers défenseurs pourront se protéger et se mouvoir pour porter là où il est nécessaire renfort et ravitaillement. Evidemment, cela demande de grands espaces.

Dans ce cas ci, l’adversaire doit attaquer par le pont, deux joueurs attendent l’assaut derrière des barricades (position 1), ici il s’agit d’une zone de danger car à portée de l’adversaire que ce soit des AEG ou des grenades.

En position 2, derrière le blockhaus, il s’agit ici du périmètre de sécurité tant que l’adversaire n’a pas passé les barricades, et même si il venait à les passer et être à portée des défenseurs à l’intérieur, il s’agit encore d’un périmètre de sécurité car le bâtiment en lui même empêche les adversaires d’atteindre en tir direct les défenseurs positionnés derrière (tant qu’ils sont accrochés par le blockhaus).

En position 3 soit à proximité du champ de mines, il s’agit d’un périmètre de sécurité et une zone sécurisée car non exposé aux projectiles de toutes sortes et offrant un obstacle à l’adversaire. Maintenant imaginons que l’adversaire peut ne pas attaquer par le pont mais par la gauche, les positions 1 et 2 sont des zones de danger et la position 3 une zone de sécurité et un périmètre de sécurité tant que l’adversaire n’a pas investi le blockhaus et n’est à portée.

Les 3 zones (périmètre de sécurité, zone sécurisée, zone de danger) forment le périmètre de défense. Tout ce qui est en dehors n’est pas défendu et défendable. C’est pourquoi on fera attention à l’endroit où on établira ses positions. Par exemple, établir une zone sécurisée là où la progression de l’adversaire lui est le + intéressant afin de le forcer à utiliser le chemin le plus désavantageux pour lui (bande de 40m de largeur de prairie à découvert par exemple… Shocked ), choisir une hauteur permet d’augmenter la portée des réplique et diminue d’autant la portée des adversaires. On veillera toujours à avoir le champ de tir le plus efficace et le plus grand possible. Egalement si cela est possible de superposer plusieurs champs de tir afin de multiplier la puissance de feu. Un champ de tir de 360 ° n’est pas l’idéal car il demande à l’individu d’avoir des yeux derrière la tête… Les arbres gênent le champ de tir on évitera donc ce genre de positions où l’adversaire trouvera des endroit de protection naturelle en plus de pouvoir progresser plus ou moins à couvert grâce à la végétation.

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A l’attaque

Entre ceux qui ont la pétoche d’aller en premier et ceux qui ont la trouille de se faire sortir sans avoir vu la bataille mener un assaut n’est pas une si mince affaire.

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Sujet au combien important et au combien qui fâche. En effet un assaut est toujours source d’ennuis, entre ceux qui ont la pétoche d’aller en premier et la trouille de se faire outer sans avoir vu la bataille, ceux qui sont pas d’accord sur la tactique mais qui proposent rien, ceux qui écoutent pas les instructions et qui se font décapiter par la mitrailleuse malgré les chaudes recommandations, etc. Bref, quand faut y aller, on trouve toujours des grandes gueules, rarement des courageux. Et pourtant, dans une partie y’en faut au moins un qui attaque sans cela les équipes se regardent de loin et font bronzette…

Nous verrons dans ce post la manière la plus générale d’attaquer, la manière la plus basique et pourtant jamais appliquée, les airsofteurs préférant le plus souvent attaquer sans coordination et sans liaison, tactique qui correspond plus à de la recherche d’adversaire et à des duels isolés. Ne niez pas, ça se passe comme ça…

Décomposition d’un assaut

En fait un assaut se déroule en plusieurs temps :

1. Trouver des cibles

Le choix est très important car c’est du succès rencontré contre la première cible qu’évoluera la bataille, en effet un assaut repoussé ou qui dure permet à l’adversaire de manoeuvrer contre vous, en revanche un assaut rapide et avec succès va surprendre l’adversaire et le désorganiser. Pour choisir ses cible, envoyez votre reco en avant, il transmettra au groupe la position des cibles, nombre, capacité défensive, proximité des renforts.


2. Le chef décide quoi faire

Attaquer par un côté ou par l’autre, de dos ou de face si le terrain le permet. La tactique choisie, les assauts se positionnent et évoluent vers l’adversaire.

3. Le soutien se positionne

Son rôle est de couvrir la progression des assauts, il utilise une réplique longue portée, son but n’est pas d’outer mais de scotcher l’adversaire et l’empêcher de sortir la tête.

4. L’attaque

Les assauts ont évolué furtivement vers leur cible, ordre est d’attaquer : le soutien commence à arroser la zone où se trouve les cibles, celles ci se défendent, répliquent, le soutien doit les scotcher sur place et avec des tirs assez précis les gêner dans leur mouvement. Les assauts passent à l’attaque en second, une fois l’attention des cible prise par le soutien. Les assauts agissent comme un rouleau compresseur, leur but est de faire vite, pas propre, et de créer un effet de panique qui manquera pas de désorganiser l’adversaire. Pour cela, ils utilisent tous les moyens appropriés : grenade, lance grenade, AEG avec chargeur tambour pour tirer sans molleter et pour l’effet visuel redoutable sur le moral. Le boulot des assauts est de faire du nettoyage : en somme pas le temps de viser, une course sans arrêts, des grosses rafales qui feront peur (exactement comme l’assaut du camp japonais dans le film La ligne rouge). Objectif : détruire l’adversaire, le désorganiser, le démoraliser, le briser. Le soutien servira de lapin au départ, histoire d’attirer l’attention de l’adversaire, de l’immobiliser pour que les assauts puissent attaquer de flanc ou de dos et si la portée le permet arroser les renforts qui accoureront désorganisés pour contenir les assaillants.

Le groupe d’assaut se dirigera vers le groupe contenant le plus d’adversaires, ainsi il sera plus profitable d’outer 2 ou 3 joueurs d’un coup que de réitérer l’opération 2 ou 3 fois pour attaquer chaque cible individuellement, avec les risques de pertes que cela comportent. Mais en revanche le travail du soutient sera plus difficile si il faut contenir plusieurs adversaires, mais empêchera l’adversaire d’acheminer des renforts ou de contre attaquer le reco le soutien et le chef. Pour ce faire il est important comme il a été dit d’attaquer à la greande et à la rafale avec une grosse capacité de tir et d’emport de munitions, d’où les chargeurs Hi Cap et si possible avec un remontoir qui permet de remonter les billes sans avoir à molleter tous les 30 coups ou moins.

Le reco quant à lui continuera de donner des infos sur les positions adverses, sur les renforts qui arrivent, sur les points défensifs où l’adversaire se retranche pour contenir l’assaut.

L’effet de panique est un facteur important d’un assaut réussi. Ainsi les joueurs adverses chercheront une position qu’ils estiment protégée et pas forcément mieux défensive. De plus, la panique outre le fait d’abolir chez eux leur raisonnement, ils chercheront à se regrouper selon l’instinct grégaire humain, ce qui permettra à une rafale bien tirée d’en sortir plusieurs ou bien de dévoiler les positions adverses. Néanmoins un joueur paniqué ne cherchera pas à se défendre mais à s’éloigner le plus loin possible pour retrouver ses sens et son moral. D’où la nécessité de la poursuite, que nous verrons dans un autre post.

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Astuces, Tactiques et Stratégies

Le sacrifice : mode d’emploi

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer plusieurs adversaires.

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Nous avions abordé le pourquoi du sacrifice à l’airsoft lors d’un précédent article .. voici la suite.

Se sacrifier pour faire un maximum de dégâts

C’est typiquement le concept du Kamikaze Japonais : faire plus de dégâts à l’adversaire que vous n’allez en subir. Vous devez donc être certain que si vous vous apprêtez à vous faire éliminer, ce sera pour éliminer au moins 2 adversaires en face.  Dans l’idée c’est ça, même si je trouve absurde l’idée d’être certain de perdre pour toucher seulement 2 adversaires !

Alors comment créer un maximum de dégâts chez l’adversaire ? 

  • En se constituant prisonnier en milieu clos avec une grenade dégoupillée sous ses vêtements qu’on laissera tomber au sol lors d’une fouille entouré d’un bon nombre de joueurs peu vigilants ?
  • En défense fixe derrière des protections adéquats ou correctement embusqué face à un bon groupe adverse qui saura vous détruire en 3 phases mais en payant le prix ?
  • En pénétrant avec une grenade de 40 mm dans une pièce pleine d’adversaires retranchés  ?

Se sacrifier pour limiter les dégâts

C’est souvent ce qu’on voit dans les films 🙂 “Vas-y court Maurice, je te couvre ! Et dit à ma femme que je l’aime !!” C’est naze on est d’accord, mais à l’airsoft ça s’applique parfaitement.

La question que je me pose tourne plutôt autour du choix du sacrifié. Comment procéder ? Alors soit un joueur annonce son sacrifice, soit le chef donne son ordre. Voici quelques pistes pour vous aider à choisir :

  • le serre-file, autrement dit celui qui est placé au bout d’une colonne lors d’un déplacement de troupe. Tout joueur désigné serre-file sait alors que lors d’un affrontement il doit se sacrifier si nécessaire. Comme ça c’est automatique et donc plus efficace !
  • le joueur qui est à court de munition et dont la capacité offensive est limitée. Charge à lui de se terrer et de ralentir la progression adverse.
  • le joueur le moins en forme physiquement. Personne en surpoids, asthmatique, uni-jambiste, ou toute personne qui a vraiment de très grosses difficultés à cavaler laisse les copains déguerpir au galop et retient l’adversaire tranquillement. Attention : je ne critique pas ces personnes !

C’est aussi le principe du garde ou de la sentinelle. Protéger un groupement ou une infrastructure, et a minima donner l’alerte quitte à se prendre une bille afin de garantir autant que possible la protection de ce qu’il devait garder.

Se sacrifier pour faire diversion

L’idée est de détourner l’attention et le regard de l’adversaire des mouvements et actions que votre groupe est en train d’opérer. Pour vous donner quelques exemples, un de vos équipiers peut attirer ceux d’en face afin de :

  • détourner les déplacements adverses vers une embuscade, une zone isolée, un cul de sac, loin des objectifs prioritaires, etc.
  • favoriser un mouvement de troupe allié en attirant la concentration des forces adverses vers des éléments isolés plutôt que sur le gros des troupes qui est alors libre de circuler librement sur le terrain.
  • attirer les forces adverses sans but réel (des fois casser toute logique mènera l’adversaire sur de fausses pistes).

Se sacrifier pour le Rôle Play

Le Rôle Play à son importance pour l’aspect immersif et le fun d’une partie. Si la nécessité l’oblige sacrifiez-vous !

  • en tant que prisonnier (ça m’est déjà arrivé, c’est terriblement frustrant mais c’est le jeu !). On se laisse capturer pour les scénaristiques du jeu..
  • en tant que blessé : on laisse son rôle de commandant ou combattant de côté pour devenir un blessé (voir un futur mort).

Se sacrifier pour l’accomplissement de la mission

La réussite de la mission prime sur le reste. Après tout, on est là pour atteindre nos objectifs et remporter la partie ?

  • Si votre mission est de protéger un VIP ; alors vous devez être prêt à prendre une bille pour le protéger.
  • Si votre mission est de faire exploser une bombe ; vous devez empêcher quiconque de l’approcher, même si vous êtes contre 10 !
  • Si votre mission est de ramener un objet, un document, une information ; alors vous devez pouvoir vous sacrifier pour être certain que l’objet, le document ou l’information soit ramené à bon port !
  • Etc, etc.

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