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Entraînement

Comment organiser une séance de Drill ?

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Après la lecture de l’article « Ne sous estimez pas l’importance du drill », vous savez maintenant ce qu’est un drill, et quel est son intérêt.

On va se concentrer ici sur la mise en place d’une ou plusieurs séance(s) de training, notamment d’un point de vue un peu plus logistique. Cet article sera suivi d’une série d’autres,  plus concrets, avec en autre des idées d’ateliers pratiques.

Pourquoi organiser des séances de Drill ?

Organiser un drill, c’est bien, mais avoir un objectif derrière, c’est mieux. Et c’est surtout la question primordiale à se poser pour savoir comment orienter notre fameux entrainement et quels objectifs on va y mettre derrière.

Les buts peuvent être nombreux :

  • améliorer un point faible de son équipe remarqué en partie
  • augmenter son efficacité par la cohésion d’équipe
  • préparer une échéance particulière (grosse OP)
  • travailler sur les compétences individuelles
  • l’évolution de nuit
  • l’acquisition de réflexe
  • le travail sur le physique
  • le CQB
  • etc, etc !

En fonction de l’objectif que l’on se donne, on ciblera facilement les participants :

  • toute son association
  • juste son squad habituel
  • les participants à l’OP prévue ou d’autres équipes avec qui on a l’habitude de jouer.
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Tir à couvert

Dans cet article, je prendrai souvent pour exemple le drill que j’ai organisé avec mon équipe d’airsoft en avril dernier. Dans ce cas particulier, nous avions pour objectif de travailler sur la cohésion de groupe avec les équipes locales.

Ce point de départ nous a permis de structurer toute notre organisation :

  • la durée (1 journée de 9h00 à 17h00, principalement à cause des disponibilités de chacun).
  • la répartition des joueurs : 3 équipes de 8.
  • le nombre d’ateliers : 1 premier atelier basique sur les compétences personnelles  (comment se déplacer, tenir sa réplique, se mettre à genoux, au sol, comment tirer en statique et en mouvement) afin que tous les joueurs démarrent avec des bases communes, quel que soit leur niveau initial. Puis 3 ateliers sur lesquels les groupes tourneront à tour de rôle ce qui limite les temps d’attente, et permet que tous passent sur l’ensemble des ateliers d’ici à la fin de la journée.
  • les organisateurs à prévoir : nous nous sommes entourés d’amis proches et compétents chacun dans leur domaine, parfois extérieurs à notre équipe, pour pouvoir proposer des ateliers riches et motivants pour les joueurs.

La durée et la fréquence

Selon votre but de départ, et surtout vos disponibilités, vous pourrez planifier un calendrier d’une ou plusieurs séances. Une seule journée peut être très enrichissante parce que vous allez vous impliquer à fond. Alors que si vous prévoyez une fréquence trop importante (par exemple une fois par semaine pendant 8 mois), vous finirez par vous essouffler et vous risquez de vous ennuyer et de ne pas être à 100% de vos capacités.

Le but est quand même d’acquérir des réflexes. Donc seule la répétition des gestes et une mise en pratique régulière vous permettra d’y arriver. Si vous organisez un drill isolé, arrangez vous pour pouvoir quand même mettre en pratique ce que vous avez vu lors des parties d’airsoft qui suivent.

Pour la durée, il en est de même : ne soyez pas trop ambitieux, surtout au début. Un journée de 9h00 à 17h00 est déjà longue, surtout si on prend en compte la période de digestion en début d’après midi où il est parfois difficile d’être totalement concentré.

Pour pallier en partie à ce problème, il faut varier le rythme de vos exercices : quelques apports théoriques, de la mise en pratique, quelques situations un peu plus physiques, permettent de garder l’attention des participants.

Bien sur, si votre objectif est de travailler votre condition physique, vous aurez plutôt intérêt à prévoir un training sur une plus grosse journée, et à l’inverse on peut très bien imaginer n’organiser un drill que sur une demie journée, mais plus régulièrement.

Quoi qu’il en soit, une fois votre planning prévisionnel posé sur papier, il faut s’y tenir ! Soyez rigoureux sur les horaires d’arrivée, le temps prévu pour la pause repas (si besoin). Ce genre de détails évitera que vous n’occultiez certains points prévus ou que des membres de l’équipe ne se lassent d’attendre les retardataires.
De votre côté d’organisateur, arrangez vous pour que tout soit prêt avant l’arrivée des joueurs. Ne perdez pas de temps à installer du matériel au dernier moment : anticipez !

Combien de participants prévoir et comment les répartir ?

Là encore, votre objectif de départ vous guidera largement dans ce choix.

En effet, si par exemple vous préparez une OP, vous aurez tout intérêt à réunir tous les airsofteurs y participant dans un seul et même groupe. Si vous visez l’amélioration de votre réactivité, vous pouvez très bien orienter vos training sur du travail en binôme et répartir les participants en 2 ou 3 équipes de 2 à 4 binômes

Essayez de ne pas prévoir trop de joueurs en même temps, vous n’auriez pas le temps de tous profiter des ateliers comme il se doit et au niveau logistique, à moins d’avoir une équipe de 20 organisateurs, vous seriez vite débordés.

Dans le training que nous avons organisé, nous avons choisi de répartir les joueurs sur 3 équipes de 8, ce qui nous permettait d’aborder du travail en binôme comme en équipe de 4 ou 8, tout en gardant un nombre restreint de participants pour une bonne implication de chacun.

Et toujours dans l’optique de respecter notre timing, j’avais préparé pour chaque équipe un planning de la journée, pour que chacun sache à quelle heure il devait aller sur quel atelier : pas de temps mort, pas de joueur qui rate un atelier et pas d’attente inutile sur un atelier alors qu’un autre est vide.

Quels ateliers proposer ?

Vous devrez prévoir vos ateliers en gardant une vue globale et progressive sur votre but final.

Si votre objectif est de travailler sur les progressions nocturnes, ne partez pas d’emblée sur un training en pleine nuit sans lune, mais fonctionnez par pallier : acquérir les bases sur la progression diurne (prévoir un drill de journée), quelques apports théoriques sur la progression de nuit, et seulement ensuite, passez à la mise en pratique de nuit.

Les principes pédagogiques disent qu’on retient :

  • 10% de ce qu’on lit
  • 20% de ce qu’on entend
  • 30% de ce qu’on voit
  • 50 % de ce qu’on voit et entend
  • 70% de ce qu’on dit
  • 90% de ce qu’on dit en effectuant une tâche qui s’y rapporte. Bref, en pratiquant !

Basez vous sur cette théorie pour préparer le contenu de vos ateliers. Expliquez le principe à l’oral (20% de ce qu’on entend), donnez éventuellement un support papier si la notion abordée s’y prête ou est particulièrement complexe (10% de ce qu’on lit), faites une démonstration (50% de ce qu’on voit et entend), faites reformuler les joueurs ou demandez leur de vous poser des questions (70% de ce qu’on dit) et surtout, le plus important, faites des mises en pratique immédiatement derrière (90%).

Dans l’exemple de notre drill, notre objectif global était le teamplay, mais nous avons commencé par les bases du placement / déplacement et tir en individuel, et ensuite nous avons articulé la journée autour de 3 ateliers : les compétences individuelles « avancées » (rechargement rapide, changement de position et mise à couvert…), l’évolution en binôme (quelques notions théoriques, renforcées par une démonstration des organisateurs et suivi par une mise en pratique ludique sous forme d’un parcours tactique chronométré), et un atelier concernant le fonctionnement en groupe de 8 (chacun prenant à tour de rôle le poste de leader, progression et couverture en appui mutuel, etc).

Nous avions également profité de la pause du midi pour faire intervenir un fabricant d’équipement militaire (Tiger Tailor) qui nous a présenté les principes de base de l’équipement (first line, second line, sangle) et des principaux camouflages.

Chaque équipe s’est également vu remettre un CD avec les programmes et contenus des ateliers détaillé et quelques guides tactiques qui nous ont servi pour préparer notre journée.

Quels organisateurs ?

Plus le taux d’encadrement est important, plus les participants seront suivis. Un minimum me semble quand même être d’un organisateur pour 8/10 joueurs.

Si vous faites vos training avec vos coéquipiers habituels, que vous vous connaissez bien et avez déjà l’habitude de fonctionner ensemble, le nombre d’organisateurs peut évidement être sérieusement réduit.

Essayez de prévoir des organisateurs d’horizons différents. Chacun aura son point de vue à vous apporter et vos drill n’en seront que plus riches : des airsofteurs expérimentés, des professionnels militaires ou de la sécurité, des représentants en matériel, des formateurs en secourisme, etc.

Faire intervenir une personne extérieure re-dynamisera aussi votre groupe et remotivera les troupes si besoin, en plus de vous donner un regard différent et surement nouveau du votre.

Toujours dans le cadre de notre training réalisé, nous avions un organisateur principal qui a géré la logistique en essayant de garder une vue d’ensemble de la journée (je cite un ami qui m’a qualifié de « chef d’orchestre » mais l’idée est là : repas pour les organisateurs, matériel à prévoir et apporter, mise en place des ateliers et contenu global, inscription et répartition des joueurs, assurance et autorisation pour le terrain, petit déjeuner pour tout le monde, feuille de route, etc.), et des organisateurs responsables de chaque atelier. Nous avions pour chaque zone, deux animateurs, qui ont eu les 3 équipes par roulement. Dans toute la période pré-drill, ces organisateurs se sont occupés de gérer le contenu de leur atelier en détail, et de me transmettre éventuellement leurs besoins matériels.

Si vous avez beaucoup de bonnes volontés prêtes à vous aider dans l’organisation, ne cédez pas à la fausse bonne idée de surcharger votre équipe en organisateurs. Si vous vous retrouvez avec un encadrant pour deux joueurs, les participants ne s’y retrouveront plus. Gardez les personnes motivées pour la mise en place du matériel la veille, ou le rangement à la fin de la journée.

Une fois ces bases logistiques posées, il ne vous reste plus qu’à mettre votre drill en route et trouver des idées de contenu. Le contenu des ateliers proposé lors de notre training fera l’objet de nouveaux articles sous forme de fiches techniques, mais il vous appartient de trouver vos propres contenus en fonction de vos objectifs d’équipe.

De bonnes lectures vous donneront également une base de départ pour vos exercices : Airsoft Attitude bien sur, mais aussi des livres comme « Techniques d’Action Immédiate », une bible, complétée par quelques vidéos (Chris Costa, Travis Haley).

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Des questions ?

Vous aussi vous souhaitez mettre en place des session d’entraînement ? Mais vous ne savez toujours pas comment procéder ? Vous avez peur de mal faire ou bien il vous manque plus d’informations ? Laissez-nous un commentaire et nous tâcherons de vous guider sur les points qui pourraient vous poser problème !

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Stress Drill : S’entraîner en condition réelle

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L’OP est sur le point de s’achever, vos coéquipiers sont outs et les billes claquent autour de votre maigre barricade. Vous venez de courir 200m en sprint avec vos 15kg de matériel jusqu’à cet abri de fortune et vous avez une grosse couche de buée sur vos lunettes. Totalement essoufflé, vous vous sentez pris au piège et dans un dernier espoir d’arriver au point d’extraction, vous glissez, tombez la tête la première dans la boue et vous vous faites toucher. Frustré et puant, vous vous demandez :

  • Cette situation était-elle évitable ?
  • Mon matériel était-il optimisé ?
  • Comment aurais-je pu mieux réagir ?
  • Une meilleure gestion du stress aurait-elle pu m’aider à analyser différemment la situation ?

La meilleure manière de s’habituer à réagir correctement en condition de stress durant une partie d’airsoft est indéniablement de pratiquer la discipline assez souvent pour habituer son corps à ce genre de situations. Néanmoins, s’entraîner à réagir encore plus efficacement et rapidement est possible.

Le but concret de ce type de drill est d’améliorer sa prise de visée et sa précision en condition d’effort intense, dans une situation critique pouvant évoluer très rapidement au bénéfice de l’adversaire.

Exercices :

La difficulté de ces exercices peut être facilement adaptée selon ce que vous souhaitez travailler, et aux environnements dans lesquels vous drillez. Ils sont réalisables seuls ou avec un coéquipier qui vous donne les instructions.

Le niveau le plus basique consiste en un drill de tir sur cibles multiples numérotées (de 1 à 5 par exemple), sur lesquels le joueur doit tirer à une distance importante après avoir, au préalable, effectué un effort physique tel qu’un sprint d’une minute, le mettant dans une situation d’inconfort.

Cela permettra de s’entraîner à contrôler et rétablir sa respiration à un stade permettant de tirer efficacement sur les cibles.

Pour corser un peu l’exercice, utilisez votre imagination en rajoutant des variables à l’équipement (par exemple un nombre de bille aléatoire dans les chargeurs ou des chargeurs placés à l’envers dans le gilet), variez l’environnement, le matériel ou la disposition des cibles, (plus de cibles, certaines obstruées et avec des distances différentes, entre 10 et 50m). Attention toutefois à ne pas vous blesser.

Vous pouvez aussi ajouter le PA dans l’équation, et renforcer l’effort physique. Personnellement, dans ce type d’exercice, je pratique un mélange de squats, de pompes, tractions et d’aller retour en sprint avant d’engager les cibles.

Enfin, si vous êtes déjà un as de la gâchette en situation de stress, vous pouvez ajouter à l’exercice un « drill instructor » joué par le coéquipier qui hurle le plus fort dans votre équipe. Son rôle sera d’abord de vous donner les instructions comme par exemple : « Tir sur la 2 ! la 3 ! 10 pompes ! Hop hop plus vite », mais il pourra aussi vous plonger dans la situation de stress que l’on recherche en vous donnant des informations contradictoires, ou des informations à un rythme intenable.

Tout ceci dans le but de vous entraîner à mémoriser des informations capitales (comme la position d’une escouade ennemie) en partie, pendant un accrochage.

Libre à vous de travailler la mémorisation, la conscience de environnement immédiat ou la vitesse en incluant de nouveaux paramètres : par exemple, avant le stress drill d’un coéquipier, je modifie le positionnement des cibles, la position de ses chargeurs, ainsi que le nombre de billes pour le  déconcentrer quand il devra tirer rapidement sur plusieurs cibles. Vous pouvez aussi au fur et à mesure ajouter d’autres éléments à mémoriser (des objets comme de l’équipement sur une table, des plaques d’immatriculation, etc) afin de corser l’exercice.

De plus, on « punit » par des flexions chaque oubli de sécurité, ou d’annonce de changement de chargeur, ça peut paraître méchant mais cela crée des automatismes essentiels.

Petite astuce :

Notez au fur et à mesure sur une feuille les problèmes relevés pendant le drill par vous ou vos équipiers pour vous en souvenir et les corriger par la suite.

Il ne restera plus qu’à mettre en application vos acquis sur le terrain.

À vos Répliques,

Artyom

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Entraînement

Les bénéfices du feedback à chaud

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Aujourd’hui j’aimerai vous proposer une technique d’auto évaluation qui vous servira pour vous même et votre équipe. L’idée est de faire régulièrement des feedback à chaud à vos coéquipier afin de leur permettre de s’améliorer.

 

Curieuse idée me direz-vous ? C’est pas faux, et c’est pas très “MilSim” non plus. Laissez-moi vous expliquer tout ça rapidement au travers d’un exemple.

Imaginons une partie dominicale standard. Vous êtes là pour passer un bon moment et mettre en pratique tout ce que vous avez pu lire, voir, entendre et tester lors de vos séances d’entraînement.

D’ailleurs, la semaine précédente, vous aviez travaillé une technique individuelle qui vous paraissait super intéressante : se déplacer d’un point A vers un point B en appliquant un tir de suppression. Pour cela on applique un feu nourrit et précis afin de faire baisser la tête de l’adversaire tout en faisant un bond.

Dans les films ça marche toujours. Sur le terrain … un peu moins. Bref, c’est quelque chose qui doit se travailler. Pour vous rafraîchir la mémoire c’est par ici : comment franchir un découvert sous les tirs ?

 

Votre objectif est donc de mettre en application les progressions en zones chaudes pendant la partie afin de progresser sur vos déplacements. Et pour justement vous améliorer, vous avez besoin de savoir ce qui a été bien fait, et ce qui a merdé. C’est à ce moment là qu’intervient le feedback à chaud !

Voici la scène

On en revient à notre dominicale en mode CQB qui va bien. Dans le bâtiment au fond des ennemis. Un échange de billes. Vous touchez un adversaire qui sort son foulard rouge.  Vous êtes à couvert et quelques tirs éparses viennent claquer non loin de vous. Vous estimez rapidement la situation et jugez qu’un seul ennemi se retranche dans le bâtiment.

Vous comptez la jouer un peu plus agressive et déloger le bonhomme malgré les tirs dans votre direction…

Action n°1

Vous visez de vous rendre directement à la porte du bâtiment adverse. Vous annoncez votre intention à votre coéquipier :

Jean-Louis j’y vais – Couvre moi !

Vous progressez lentement par petits pas afin d’assurer des tirs plus précis, avec un rythme de tir très rapide afin de bien faire baisser la tête de l’adversaire.

Arrivé juste avant la pile de pneus vous êtes à sec, .. et à découvert…

Chargeur !!

Bim. Bim dans votre tête !

Out !

Feedback n°1

Vous êtes touché, hors jeu.Votre pote Jean-Louis qui était en couverture se fait finalement sortir et vous fait un rapide feedback à chaud :

Pour ton bond à découvert ce que j’ai bien aimé c’était ton agressivité sur le tir de suppression, et tétais super précis en plus ! Ça donne confiance ! 

La prochaine fois indique moi ton point à atteindre ça m’aidera. 

Ce qui n’a pas été c’était ton rythme de progression. Tu étais trop lent et trop exposé. 

Je te conseille d’accélérer ton déplacement quitte à perdre un peu en précision et de faire un bond plus court. N’oublie pas je suis derrière toi pour arroser et te couvrir.

 

Voilà, ça prend 10 secondes à dire ! Grâce à ça, vous savez en 10 secondes ce que vous avez bien fait, ce que vous avez mal fait, et comment le refaire en mieux (ou ne pas le refaire aussi mal) !

En 10 secondes vous progressez et votre équipier progresse également en observant vos erreurs et en vous corrigeant. La confiance au sein du binôme se développe également.

Voilà tout ce qui se passe en 10 secondes. Allez la partie continue et on se retrouve face à la même situation.

 

Action n°2

Jean-Louis, je vais au coin du bâtiment à droite – Couvre moi !

Vous progressez plus rapidement, tout en appliquant un tir de suppression. Vous atteignez la position.

Jean-Louis, je vais derrière le véhicule – Couvre moi !

Vous passez devant Jean-Louis qui suspend son tir de suppression 3 secondes le temps de vous laisser passer, l’adversaire n’entend plus que vos tirs, prend confiance, tente sa chance et Biiim !

Out !!

Feedback n°2

Vous retrouvez vos coéquipiers quelques instants plus tard :

Alors la communication : Niquel ! Je savais où t’allais et comment me placer.

Le rythme de déplacement c’était beaucoup mieux. 

Par contre repasser devant moi c’était pas la meilleur solution. Je n’ai pas pu me replacer et je ne pouvais plus tirer.

Faut que t’évites au maximum de repasser devant moi. Et si t’es vraiment obligé de le faire tu intensifies ton tir de suppression.

Ce qui aurait été bien là c’était d’aller dès le départ directement au véhicule. 

 

Et voilà, 10 secondes de feedback ! 10 petites secondes pour comprendre une nouvelle erreur, apprendre comment l’éviter ou dans le pire des cas la limiter.

Jean-Louis a aussi compris que son premier feedback avait été écouté, compris, et que ses conseils ont été appliqués. Le binôme communique, se comprend, et commence à développer des réflexes.

Il y a fort à parier que ce binôme aura nettement amélioré sa technique de progression en appliquant des feedback régulièrement tout au long de la journée. Alors que au contraire, sans feedback, Jean-Louis et son pote auraient fait et refait les mêmes erreurs encore et encore.

N’oubliez-pas que l’on prend du plaisir à s’améliorer et à faire progresser les autres !

Conclusion

  • Avant d’appliquer cette méthode, parlez-en d’abord à votre équipe sinon vous risquez fort de passer pour un Monsieur je sais tout – j’ai tout vu. Partagez cet article !
  • Les feedback à chaud doivent être rapides, et synthétiques, mais surtout factuels et bienveillants. J’insiste sur le bienveillant ! Vous n’avez pas envie de vous faire engueuler par votre équipe à chaque fois que vous faîtes une erreur ? Pour eux chacun d’entre eux c’est la même chose.
  • Il est important de dire ce qui est bien, ce qui est perfectible, et ce qui est mauvais.
  • Ecoutez le feedback. Visualiser votre erreur. Enregistrez le conseil dans votre tête, et retournez-y !

Le feedback à chaud est un outil magique ! Il a des des avantages que vous ne soupçonnez pas ! Au delà d’améliorer une technique particulière et d’accroître vos réflexes, ils vont vous permettre :

  • de travailler votre esprit de synthèse,
  • d’améliorer votre capacité à vous projeter dans l’espace,
  • de devenir fin pédagogue,
  • de perfectionner votre communication,
  • de renforcer la confiance au sein de l’équipe,

Testez et donnez nous vos impressions dans les commentaires.

 

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Fabriquer une Zone d’entraînement CQB

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Pour toute équipe d’airsoft désirant s’entraîner sérieusement aux pratiques subtiles du CQB , l’idéal est de concevoir soit-même sa propre zone d’entraînement. Pour ce faire tout esprit ingénieux et motivé est le bienvenu ; ce que nous proposons reste une base , libre à vous de faire évoluer votre zone en fonction de vos besoins.
Dans toute configuration d’un CQB, on doit appréhender des pièces de formes carrées ou rectangulaires. Donc pour commencer choisissez une aire de préférence plane, puis implantez un grand carré ou rectangle dans lequel vous placerez quelques pièces, couloirs (n’excédant pas un mètre de large pour pouvoir travailler les déplacements sans se gêner les uns – les autres ) à l’aide de piquets de bois d’environs 1,20 m de haut et de ru-balise.

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N’oubliez pas de représenter quelques portes (piquets de bois plus haut 2,00 à 2,20m ) que vous pouvez placer à l’entrée et/ou à la sortie de votre zone, plus quelques uns aux niveaux des pièces …
Ne négligez pas les portes car elles sont primordiales dans la manière d’aborder les pièces. Vous pouvez aussi agrémenter les pièces de quelques accessoires qui rajouteront une pointe de réalisme comme une table, des chaises …

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Les piquets et ru-balise restant un exemple, vous pouvez choisir d’autres options . L’avantage de ces derniers, c’est qu’ils sont très faciles à changer pour personnaliser votre zone et peu coûteux.

Mais si vous êtes en recherche de choses plus concrète , le must c’est d’avoir des cloisons à travers lesquelles on ne peut rien voir.

Dans ce cas là , vous pourrez prendre des pieux de bois de plus de 2 m à la place de ceux de 1,2 m espacés de manières à recevoir deux hauteurs de palettes qui seront ensuite recouvertes par des bâches et fixées par des agrafes ou pointes . Cette structure plus rigide permettra de fixer de vraies portes.

Plus complexe à mettre en place, mais plus intéressant pour travailler vos techniques. Si vous en avez la possibilité et les moyens réalisez les pièces les plus basiques que l’on peut rencontrer dans un environnement CQB afin de travailler le plus efficacement possible.

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Tout cela ne remplacera jamais un vrai CQB, mais il n’est pas à la portée de chaque équipe d’avoir la chance et l’opportunité d’avoir des bâtiments pour s’entraîner. Et cette méthode offre quand même une solution très acceptable pour travailler ; alors à vos caisses à outils Very Happy Very Happy Very Happy

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Merci à l’équipe 29nd UK-SAS pour cet article !

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